Les humains utilisent des systèmes de représentation différents. Le client visuel utilise de préférence la vue.
Comment aborder un accompagnement avec une personne visuelle ?
Le coach a besoin d’utiliser le champ lexical qui appartient à son client, surtout si le coach personnellement n’est pas familier avec le système de son client.
Sinon, le client ne comprendra pas ce que le coach essaie de lui dire, de lui faire comprendre ; le coach a besoin de changer lui-même de point de vue afin de faciliter les sessions de coaching.
Le client maintiendra toujours son système de représentations, donc le coach doit l’aider en étant proche de lui et de ses idées.
Le client qui est « visuel » enregistrera les images, en construira et son coaching et toutes ses expériences seront e lien avec la vue.
Le client a tendance à s’assoir de manière très droite, tendue, avec sa tête droite également son visage et ses yeux sont levés et il reprend fréquemment sa respiration du haut de ses poumons.
Il s’assoit fréquemment sur le bout de sa chaise.
Comment s’exprime- t-il ?
Il utilise des termes comme : « voir de loin », « jeter un coup d’œil », « je ne vois pas ce que vous voulez dire », « je vois d’ici ce que cela… », « j’ai cette image dans la tête » …
Il préférera dessiner le chemin s’il doit connaitre une direction. Il perd l’ attention souvent très rapidement, et change de sujet à une vitesse éclair.
Comment travailler avec un client visuel ?
Suivre ce type de client requiert une pensée très rapide et une réponse tout aussi rapide de la part du coach.
Le professionnel ne peut pas se permettre de parler lentement ou le client perdra immédiatement l’intérêt de sessions de coaching.
Ne plus mettre de montre , afin de se repérer intuitivement et sans pression ( plus de tentation de regarder sa montre toutes les minutes)…
Autre solution :
« Il doit choisir une position ou décider de faire une action particulière.
C’est quoi la gestion du temps ?
Un client qui a des problèmes avec la gestion du temps, ne finit jamais son travail et utilise toujours l’excuse du manque de temps.
La plupart du temps, ce n’est pas qu’il a un manque de temps c’est qu’il y a un manque de gestion des priorités et une obstruction à l’investissement dans une tâche.
Donc le coach doit lancer un défi au client concernant le temps pour que ce dernier soit plus investi dans le coaching.
Si le client est vraiment prêt pour changer, son attitude plus réaliste et positive aura un effet très puissant sur tout ce que le client voudra achever.
Lorsque le client aura décider de prendre en considération cet aspect , un grand pas sera accompli.
Comment améliorer la gestion du temps ?
Le coach va challenger son client en lui demandant pourquoi il échoue fréquemment à être investi dans une tâche en général et plus particulièrement en coaching.
Le client a besoin de dépasser ses résistances : quand le contrat est signé, il s’engage à être motivé et investi dans le coaching.
Si le client utilise le fait de manquer de temps afin de justifier son manque d’investissement ou de résultats , il se cache à lui-même les réels problèmes.
Solution très efficace
Ne plus mettre de montre , afin de se repérer intuitivement et sans pression ( plus de tentation de regarder sa montre toutes les minutes)…
Autre solution :
« Il doit choisir une position ou décider de faire une action particulière.
Quelques exemples de questions ouvertes :
Que voulez-vous faire dans les situations suivantes ?
Quelles sont vos options ? » (1)
Le client peut également utiliser une carte heuristique (Mind-map ), de Tony Buzan, afin d’avancer.
FAUX OBJECTIFS : quand le client vient
avec des objectifs et des aspirations puis pendant le processus des sessions la
majorité des demandes n’appartiennent pas au client mais à son conjoint, sa
famille, sa communauté, ses patrons etc… Le coach peut observer cela car le
client travaille avec très peu d’investissement. ; le coach devra donc
aider le client à se focaliser sur ce qu’il veut et ce dont il a honnêtement et
vraiment besoin. Il est très important que le client comprenne qu’il doit
prendre la responsabilité d’atteindre ses propres objectifs et d’obtenir les
bénéfices dont il a toujours rêvé.
« Quand vous élaborez des objectifs, prenez votre temps et creusez bien le sujet pour trouver la vraie motivation de cet objectif. Vous serez très heureux quand vous aurez fait cela. » (1)
ADDICTION A L’ADRÉNALINE : quand le client travaille de trop, ne se repose pas assez et commence à être en « burn-out ». Il dit être ou est dépendant aux pics d’adrénaline. Il traite les crises les unes après les autres, il ne voit pas comment il pourrait vivre sans gérer de crises, ni comment ralentir sa vie. Le coach doit lui montrer que le (bon) rush d’adrénaline viendra également du fait d’obtenir des résultats et d’atteindre ses objectifs. La méditation, le yoga et la respiration profonde sont des moyens pour réduire le stress » (2). Le client sera en meilleur santé grâce à ce processus. James Flaherty donne aussi beaucoup d’autres exercices afin d’être au plus haut de son potentiel. (5)
ANCRAGE : se fait en trois étapes. Tout d’abord,
le coach décide de l’état émotionnel ou mental dans lequel le client doit être.
Deuxièmement, le client est mis dans cet état. Finalement, le coach associe l’état
précis à un ancrage ou un stimulus.
« Quand vous changez vos pensées, vous changez votre psychologie. Quand vous changez votre psychologie, vous changez votre état. C’est pourquoi les états habituels d’émotions négatives peuvent être effacés voire éliminés complètement, juste en changeant les pensées et la psychologie associées à ceux-ci. ». « Le coach a besoin de contrôler son propre état afin d’être toujours enthousiaste et énergique pour mener à bien les sessions de coaching et de motiver ses clients. Contrôler ses émotions pour un coach est primordial pour atteindre plus de professionnalisme, car les compétences découlent de son état d’esprit. » (3). Laurence Aubourg sur son site les 5 accords Toltèques, parle du même sujet. (4)
Quand (en tant que coach) vous « racontez une histoire, le client doit être curieux, fasciné, captivé ou poser des questions. Vous pouvez changer la façon dont le client se sent en lui racontant une anecdote ou en faisant une métaphore » (3)
SYSTEME DE REPRESENTATIONS : c’est-à-dire, les différentes
façons dont la race humaine perçoit et se souvient des situations, des
évènements et des circonstances expérimentés.
Les personnes utilisent leurs sens pour enregistrer et se
souvenir des évènements et des situations (comme la « madeleine » de
Marcel Proust, écrivain, qui des années après son enfance a senti l’odeur d’une
madeleine et s’est soudain souvenu de sa nourrice qui lui préparait ce gâteau).
Le client a tendance a utilisé tout le temps le même système de représentations,
même s’il pourrait en changer. Chacun a un système « préféré ».
Pour aider le client, il convient de privilégier ce système afin de ne pas interférer négativement dans la marche du coaching. Le coach doit suivre le système privilégié du client.
Les sens qui sont le plus souvent utilisés sont les sens
visuels, auditifs et kinesthésiques. Le coach doit bien les connaitre afin de
les utiliser avec les clients. Si le coach se trompe de système, cela rendra
son coaching chaotique et il mettra la bonne marche des sessions en danger. Le
client ne pourra pas lier le coaching avec son ressenti. Le coach doit être
capable de jongler avec les différents systèmes et ne doit pas se contenter d’utiliser
celui qui est son favori.
Curly Martin dit que si un coach trouve la bonne façon de d’approcher le client « cela rendra la communication plus fluide et réduira les barrières communes aux relations. Les praticiens de PNL disent » la carte n’est pas le territoire » (il est amusant de noter que La carte et le territoire est un excellent livre -sinon le meilleur livre- de Houellebecq qui a eu beaucoup de succès et a gagné le prix Goncourt en 2010)
Pour savoir comment un client pense, il convient de lui poser
des questions à la première session , contenant des mots comme : sentir,
toucher, atteindre… voir, spectacle, image…entendre, son, faire de la musique…
Ensuite il faut bien écouter les réponses et repérer quel est le système « privilégié »
et reformuler les phrases dans son système » (3)
(1) Lynn Banis (2) Terry Humphreyllc.com (3) Curly Martin in The life coach handbook
(4) Laurence Aubourg in Les 5 accords Toltèques (5) James Flaherty in Evoking excellence in others
Ceux qui gardent « le moins pour eux-mêmes », comme le dit la coach Curly Martin, sont les clients qui se voient comme des « martyrs » ou des « victimes » (concept décrit par Karpman comme étant l’un des trois dysfonctionnements dans les relations : les syndromes de sauveur, persécuteur ou martyr/victime.
Pourquoi garder cette attitude ?
Ces personnes ne souhaitent pas changer.
Elles ont pitié d’elles -mêmes, « ce n’est pas leur faute » si elles sont bloquées dans une situation quelconque.
Le client rejette la responsabilité dans le process, sa participation au coaching va devenir aléatoire, et il deviendra évasif par rapport à ses relations dysfonctionnelles, et pourra même douter de ses motivations à enclencher le processus de coaching.
« Le coach devra utiliser le cadrage et le recadrage » (voir articles Coaching MNunez). (1)
Comment agit la personne prenant la position de martyr ?
Le client se plaint d’une situation, mais ne fait rien pour que cela change, car il ne voit aucune option ou chemin pour y arriver.
Les autres sont responsables de leur situation.
Le coach doit alors lancer un défi client car cette situation lui convient, il est dans sa zone de confort.
Ce n’est pas parfait mais c’est familier. Le client dit qu’il veut ou a besoin de changer, mais au moment de répondre ou d’agir si le coach lui dit « quand ? » ou « pourquoi ? », le client résiste.
Mais il peut agir pour sa femme, son mari, ses enfants, ses parents, son association etc…, jamais pour lui-même…
ET, s’il échoue, il blâmera les circonstances extérieures et non lui-même.
Appel à l’aide .
Le client agit comme s’il vaut moins que les autres, il exagère sa fragilité, afin que les autres le plaignent et l’aident, le secourent.
Il y a aussi un type de « victime rebelle » qui va demander agressivement quelque chose, qu’il pense devoir avoir, afin de provoquer une réponse de persécuteur d’autrui. Faisant cela, il aura une bonne raison de se plaindre.
Souvent les femmes sont prisonnières de ce schéma. Elles ne prennent aucun temps pour elles-mêmes (entre le travail, les enfants, le conjoint, les associations, les parents vieillissants…etc.), elles essayent d’être Wonder Woman et « tout pour chacun et elles oublient de prendre soin d’elles-mêmes et elles commencent peu à peu agir comme un martyr » (2).
« Il est difficile de ne pas tomber dans cet écueil » (3), comme nous l’explique la française Marlène Schiappia qui a un site web dédié aux mamans qui travaillent et qui traite ce sujet de façon humoristique et très pragmatique.
(1) Curly Martin in The life coaching handbook, (2) true balance life coach (3)à site de Marlène Schiappia : mamantravaille
Pour aller plus loin et changer de vision du Monde en retrouvant son bien-être.
Quelle position adopter face à quelqu’un qui blâme son passé ?
La position du coach par rapport à un client qui souhaiterait blâmer/accuser son passé, le rendre responsable de ses problèmes.
Cette situation peut suggérer que le client n’est prêt ni pour changer, ni pour les sessions de coaching. Le coach doit donc être prudent et vérifier cela pendant toute une session.
Quelles aides utiliser ?
Il peut utiliser les modèles de I CAN DO et GROW, ainsi que le cadrage/ recadrage (voir les autres articles Coaching MNunez) et également faire une liste précise des objectifs du client.
Le coach peut également utiliser la spirale en escalier (concept en PNL du docteur Clare Graves) : les types des personnes sont liés à des couleurs selon les pensées qu’elles ont, à certains moments de leur vie.
Être conscient de cela et également du triangle de Karpman, avec le rôle du martyr dans lequel certains clients voudraient se complaire ou sont prisonniers ; le coach pourrait avoir affaire aux pensées limitantes de son client.
En fait le » passé » peut vouloir dire : les vieux schémas dans lesquels le client est pris, ou le fait que « ce sont les parents, l’ex-partenaire, le voisin, l’école etc.. » qui sont « les responsables » selon le client de sa (mauvaise) situation présente.
Le coach peut parler du passé avec son client, mais juste au début des premières sessions pour voir si le client n’a pas de soucis, qu’il ne peut traiter.
Le coach ne doit s’intéresser qu’au présent et aux actions et objectifs à réaliser dans le futur.
Le Modèle Milton peut aider ce type de client.
Le modèle Milton peut aussi aider les clients à se comprendre que le chemin sur lequel il est et que sa manière de fonctionner /de penser n’est pas efficace : si le coach est « artistiquement vague », le client donnera lui-même des réponses et des sens à des phrases peu claires, cela lié à ses valeurs et ses pensées.
Si vous êtes parent, le fait de toujours vérifier que vos enfants disent que « ce n’est pas leur faute », ne suffit pas.
« Mon avis aux parents : ne pas se disputer et juste se focaliser sur la responsabilité » (1)
Particularité française.
Dans la société française malheureusement, ce trait de blâmer l’autre est très récurent (trafic, entreprises, administrations etc), ce qui fait que la France n’avance pas vite avec le Progrès, la Mondialisation, l’Education ou l’Ecologie…
En conclusion, blâmer le passé n’est pas une option en coaching, le coach doit débusquer cette manière de penser pour lui-même et son client.
Nous pouvons nous demander à nous-mêmes avant de gérer les clients si nous pensons toujours par rapport au passé, et si nous sommes persuadés que nous savons tout sur tout une fois pour toute et que nous avons tout le temps raison ( voir Laurence Aubourg , coach et Miguel RUIZ , auteur mexicain de 5 accords Toltèques).
Que faire concernant un client possédant une pathologie ?
Le coach qui rencontre quelqu’un qui a des problèmes psychiatriques doit rediriger celui-ci vers un thérapeute.
Bonnes pratiques .
Si le client a payé les sessions en avance, le coach doit immédiatement les rembourser et ne facturer que le temps réellement passé avec le client.
Si le coach connait plusieurs spécialistes, il pourra donner une liste de professionnels qui pourront gérer les problèmes aux racines profondes de ce client et lui dire que les sessions de coaching ne sont pas appropriées à cet instant, et qu’il doit faire encore du chemin par rapport à son passé et que le coaching est basé sur le présent.
En tant que client, il est important de vérifier les diplômes, les compétences et les formations du professionnel avec qui l’on va travailler.
Quelle est la différence entre le coaching professionnel ou de vie et les autres professions ?
« Il est souvent très difficile de distinguer les différences entre les thérapeutes et les coachs. Maynard note que » les coachs ne gèrent pas les difficultés traumatiques, émotionnelles ou psychologiques. »
Bien sûr les coachs ne sont pas habilités à diagnostiquer des personnes souffrant de déficit de l’attention ou d’autres troubles.
Seulement des professionnels ayant suivi une formation spéciale peuvent traiter des troubles psychologiques.
Les coachs peuvent aider le client avec des problèmes de la vie courante ou professionnelle qui sont les résultats d’un dysfonctionnement, mais pas le dysfonctionnement lui-même.
Clients ayant des troubles spécifiques.
Il est courant pour les personnes ayant un trouble de l’attention de se battre contre d’autres dysfonctionnement, ce qui peut également interférer avec les sessions de coaching.
Sans surprise, un client qui n’est pas traité pour une dépression, n’aura aucun bénéfice de sessions de coaching.
La coach Maynard est formelle. Les clients doivent être « prêts, motivés et surtout capables d’être coachés » (1).
En fait, elle ne travaille pas avec les personnes ayant subies des abus sauf si elles ont été traitées et guéries et les sessions ont lieu plus d’un an après cela. Il est vital pour les clients de participer à une thérapie et de résoudre ces sortes de problèmes. » (1)
Thérapie cognitive et comportementale (T.C.C.) /Cognitive behavioural therapy (C.B.T.)
Tour d’horizon
Hypnothérapie : utilisée par « Emile Coué qui a divisé les professionnels- plus à son époque que maintenant- en ce qui concernait le mécanisme d’autosuggestion vers les années 1920.
Il a rejeté la thérapie conventionnelle, « hétéro-hypnose », car il pensait que les individus pouvaient se convaincre ou rejeter les suggestions données par un praticien.
Sa pratique est devenue auto centrée.
Hypnose : « état psychologique particulier (sorte de flottement, où l’on se trouve quand on conduit machinalement, quand on est « plongé » dans un livre ou un film, état habituel des enfants jusqu’à 7 ans), cela ressemble à un sommeil superficiel lié à un niveau d’attention extrêmement élevé, différent du niveau de conscience ordinaire. »
Une théorie suggère que l’hypnose est un état mental et une autre lie l’hypnose à la créativité et à des jeux de rôles.
L’hypnose a des fins thérapeutiques est appelée hypnothérapie et ce que beaucoup de personnes pensent être de l’hypnose est plutôt du spectacle et est référencée comme hypnose spectaculaire, de scène. (2)
Psychothérapie : terme général qui se réfère aux interactions thérapeutiques ou aux traitements entre des professionnels expérimentés et un client, un patient une famille, un couple ou un groupe. (2)
Programmes neurolinguistiques ( P.N.L.) / Neuro-linguistic programming (N.L.P.) : approche de communication, développement personnel créé par Richard Bandler et John Grinder en Amérique du Nord, en Californie ,dans les années 1970.
Ce nom se rapporte à la connexion existant entre les connections neuronales (« neuro ») et le langage (« linguistique ») et les schémas de comportements appris à travers des expériences (« programmes ») ; ces programmes peuvent être changés afin d’atteindre des objectifs spécifiques. (2)
Bruce Grimley a écrit que « l’approche P.N.L. apporte un angle différent aux relations de coaching.
Afin de suivre ses enseignements il doit se plier au modèle APET ( Active the trigger, Patern matching, Emotional arousal, Thought and conditioned beliefs / Activer le détonateur, relier les schémas, Emotions suscitées, Pensées et croyances conditionnées) » (4)
Thérapie cognitive et comportementale (T.C.C.) /Cognitive behavioural therapy (C.B.T.) : approche psychothérapique qui s’adresse aux personnes ayant des émotions dysfonctionnelles, des comportements non adaptés, des Tocs, des anxiétés et propose de les guérir par une thérapie courte, en face à face , par le moyen de procédés cognitifs, d’un nombre d’objectifs précis et de procédures explicites et systémiques.(2)
(1) Site Adam Eason school of hypnosis (2) Wikipedia.org (3) Curly Martin in The life coaching handbook (4) Bruce Grimley in The NLP approach to coaching
Quelles sont les contre indications à l'Hypnothérapie ?
10/12/2018. CHANGER POUR VIVRE. COACHING MNUNEZ
Quelles sont les contre- indications à l’hypnose ?
Les plus grandes contre-indications sont la schizophrénie, les troubles de personnalité, les addictions aux drogues et à l’alcool entraînant des psychoses, la sénilité, l’épilepsie, la narcolepsie, les conditions bipolaires, les maladies dépressives ou à tendance suicidaire et également les graves conditions cardiaques. (1)
Conditions de l’hypnose .
Il peut être utile de commencer par observer une condition qui peut ne pas apparaître au début tout du moins, comme une contre-indication.
C’est-à-dire la propre attitude du client envers la thérapie.
Certaines personnes sont extrêmement nerveuses, facilement effrayées à l’idée d’expérimenter une séance d’hypnothérapie…
Ils ont peur de perdre le contrôle (comme on le voit dans les spectacles) et de révéler d’effroyables secrets (une personne sous hypnose ne fait et ne dit que ce que sa morale valide), ou de faire l’expérience d’un monde mystérieux et ésotérique.
De telles peurs sont infondées car pour la plupart des personnes l’hypnose est une expérience plaisante , douce et extrêmement sécurisée.
Il faudra donc faire un exercice de relaxation ou alors un exercice de visualisation ( » le lieu magique » par exemple )
L’Hypnose peut aider (si maladie diagnostiquée) pour certaines maladies comme l’asthme.
Quelles sont les contre- indications à l’hypnose ?
Les plus grandes contre-indications sont la schizophrénie, les troubles de personnalité, les addictions aux drogues et à l’alcool entraînant des psychoses, la sénilité, l’épilepsie, la narcolepsie, les conditions bipolaires, les maladies dépressives ou à tendance suicidaire et également les graves conditions cardiaques. (1)
Cela peut être une technique de relaxation pendant la grossesse sous certaines conditions, si la maman n’est pas trop anxieuse.
« L’Hypnose n’est pas recommandée pour les enfants selon certaines personnes.
Cependant plusieurs thérapeutes ont mentionné utiliser l’l’hypnose pour améliorer les performances scolaires des enfants ayant des soucis d’apprentissage. (Crasilneck Hall, 1985 ; Illovsky , 1963 ; Krippner, 1966). » (2)
Thetherapypartnership.com (2) Site Adam Eason school of hypnosis
Quelles sont les différences entre le coaching professionnel et d’autres professions ?
Les différences ne se trouvent pas dans la manière de travailler, le style ou les méthodologies mais, ils concernent la vision globale des causes et effets. Le coaching se fait notamment au téléphone, il peut également être donné en face à face comme la thérapie et les activités de conseils.
Ils ont tous les trois recours à la parole. Ils requièrent tous les trois des compétences d’écoute, une bonne relation entre deux personnes qui travaillent ensemble pour le bien du client. Dans les trois cas, le professionnel n’est pas dans le jugement et ai authentique » (1)
Dr Steven W Patrick dit « les patients veulent et ont besoin d’être écoutés. Il s veulent un thérapeute qui les écoute à un niveau très profond… C’est ce que nous offrons » (3).
Peut-on avoir plusieurs » casquettes » ?
Certains coachs ont aussi des qualifications de formateur, conseiller ou de thérapeute et ils peuvent traiter ceux-ci en thérapie, il convient de ne se référer qu’à une seule de ses casquettes afin de ne pas provoquer de confusion.
Les conseillers et les thérapeutes n’étaient pas pour que le mouvement du coaching devienne de plus en plus incontournable.
Cependant, puisque le coaching devient de plus en plus connu dans les pays anglo-saxons et en Europe, certains conseillers sont devenus des coachs ou sont en transition vers une pratique de coaching. (2)
Le passé et le futur
Puisque le conseiller et le thérapeute le plus souvent traite du passé de leurs patients et que les coachs n’abordent que le présent de leurs clients, ils doivent avoir une bonne relation, une éthique et surtout être unis par un contrat afin d’éviter toute poursuite légale.
Les thérapeutes envoient leurs patients après les avoir traités dans un premier temps, et qu’ils ont atteint un degré de conscience qui leur permet d’être prêts à prendre plus d’actions ou d’atteindre l’excellence dans leurs vies.
Pourquoi faire une pause importante après un recadrage ?
06/12/18. CHANGER POUR VIVRE. COACHING MNUNEZ
Pourquoi faire une pause après un recadrage ?
« Il est important de faire une pause après un recadrage carle client peut ne pas, dans un premier temps répondre favorablement au procédé car il veut rester « dans sa zone de confort » et dans ses propres croyances limitantes (qui ne l’amène pas loin, voire nulle part, qui lui font revivre toujours les mêmes situations, rencontrer toujours la même sorte de personnes) car c’est sécurisant (un (mauvais) tiens vaut mieux que « deux (bons) tu l’auras » !).
Pourquoi cadrer et recadrer sont -ils cruciaux ?
Cadrer et recadrer sont essentiels afin de situer les objectifs de manière efficace.
Identifier les façons de penser, en inventer d’autres et recadrer le client lui permettent d’éliminer les obstacles sur le chemin de son accomplissement. (1)
Le triangle de Maslow peut aider à expliquer pourquoi les relations dysfonctionnelles perdurent et se répètent dans la vie et également dans les sessions du coaching.
Si une solution ne fonctionne pas, il est important de vérifier et de regarder de nouveau le profil du client, ou sinon le client pourra se retourner contre le coach et lui dire qu’il se sent sous pression et il pourrait s’enfuir.
Le coach doit éviter un point de non-retour dans les rapports qu’il établit avec le client.
L’écoute bienveillante est primordiale, amener un client étape par étape à sortir de sa zone de confiance et non en « grillant » les étapes, car le client n’a pas la capacité de le faire.
Le client ou la cliente devient de plus en plus authentique et s’approche de lui-même, de son « vrai » moi (2), donc celui qu’il est, pense, ressent et devient vraiment ce qu’il dit ou fait.
Cela est difficile pour lui, spécialement car il est resté longtemps dans un schéma erroné, sans évolution, puis il a été pointé du doigt et sa vie s’est résumée à survivre et à ne pas profiter de la vie.
Il est important pour le coach de féliciter le client et de se rendre compte où il se trouve.
Le coaché DECIDE d’avancer, il ne doit pas être persuadé, ni obligé de faire ou de penser quelque chose pour laquelle il a signée et a donné son accord, s’il a changé d’avis, et pense que cela ne lui convient pas finalement…
Changement de paradigme.
Le client veut souvent changer mais ne sait pas quoi changer, ni comment le faire, il est souvent apeuré et doit être rassuré sur sa décision d’aller de l’avant.
Le client ou la cliente change de paradigme (Bob Proctor), il/elle observe les choses et les êtres d’une autre façon et devient de plus en plus authentique et s’approche de lui-même, de son « vrai » moi (2), donc celui qu’il est, pense, ressent et devient vraiment ce qu’il dit ou fait.
Cela est difficile pour lui, spécialement car il est resté longtemps dans un schéma erroné, sans évolution, puis il a été pointé du doigt et sa vie s’est résumée à survivre et à ne pas profiter de la vie.
Il est important pour le coach de féliciter le client et de se rendre compte où il se trouve.
Le coaché DECIDE d’avancer, il ne doit pas être persuadé, ni obligé de faire ou de penser quelque chose pour laquelle il a signée et a donné son accord, s’il a changé d’avis, et pense que cela ne lui convient pas finalement…
Le client veut souvent changer mais ne sait pas quoi changer, ni comment le faire, il est souvent apeuré et doit être rassuré sur sa décision d’aller de l’avant.
C’est aussi une façon de voir si le coaché est vraiment engagé dans le processus du coaching ou s’il ne l’est pas, et ne vient seulement aux sessions car il suit les idées de son entreprise ou sa famille, ses amis ou même ce qu’il pense être les idées du coach afin de lui être agréable.
Importance de cadrer et recadrer à chaque objectif .
Pour conclure, cadrer et recadrer sont importants afin de définir les objectifs à atteindre, de manière efficace : « identifier les anciens cadres, en définir de nouveaux et recadrer le client pour éliminer les obstacles sur le chemin de l’accomplissement » (1).
Après le recadrage, il est crucial de faire une pause car le coaché peut refuser de poursuivre le coaching et s’en prendre au coach, et le processus peut s’arrêter de manière abrupte.
Le client peut essayer d’éviter tout effort ou accepter la vision du verre à moitié plein.
Mais il le fera à sa vitesse. Dans le cas d’un arrêt, le coach doit questionner les motivations du coaché et pourquoi il veut rester dans le rôle du « martyr ».
Si le client s’entête, il est important de revérifier les schémas de pensées du client une nouvelle fois.
Il a besoin de s’approcher de plus près de son essence et cela a un prix, il verra avec soulagement et joie, son « véritable moi », sans croyances limitantes. Il sera « congruent » (authentique) comme dirait Carl Rogers (Californie)
(1 ) Curly Martin in The Life coach handbook (2) Carl Rogers in Becoming a person