COMMENT GERER SES ÉMOTIONS ?(1)

 

COMMENT GERER SES EMOTIONS ? (1)

23/11/19 .CHANGER POUR VIVRE COACHING MNUNEZ

 

 

 

Il faut tout d’abord différencier les Émotions primaires et émotions sociales/complexes/secondaires

 

L’un des premiers a avoir parlé d’intelligence émotionnelle a été Daniel Goleman (voir L’intelligence émotionnelle 1 et 2)

 

Les émotions sont physiques, poussent à l’action, à une réaction intérieure et sont différentes des sentiments/ du ressenti par le cœur (sans action).

 

Si les besoins ne sont pas exprimés de manière constructive , ils s’exprimeront de manière destructive…

 

 

6 émotions primaires , universelles (impact sur le visage, la voix, le rythme cardiaque) :

 

  • Le dégoût
  • La colère (frustration)
  • La peur (changer ou fuir), besoin de sécurité physique , matérielle ou affective
  • La tristesse, besoin de revenir sur son chemin, acceptation
  • La surprise
  • La joie

 

De quoi sont issues les émotions ? 

 

Les émotions sont des manifestations physiques visibles ou invisibles, elles ont une coloration affective , mais ne sont ni positives ni négatives , elles sont négatives ET positives

 

.A notre époque les émotions sont plutôt « négatives » et liées à la peur.

 

Ce qui nous empêche d’être nous-mêmes sont nos besoins intérieurs, notre peur.

 

L’intimité fait peur, l’intimité avec nous , avec les autres, peur de se perdre de se dissoudre dans la relation.

 

Nous évitons la différence de l’autre. La vraie bonté , n’est pas toujours gentille.

 

 

 

Pourquoi la différence de l’autre est souvent vécue comme une menace, un cauchemar ?

 

Une personne charismatique va utiliser l’empathie de son public, et peut également les manipuler.

 

Ecoutez les discours de deux personnes extrêmement différentes : ceux d’Hitler et de Martin Luther King (I have a dream), même sans comprendre l’allemand ni l’anglais , l’émotion véhiculée par la voix, l’enthousiasme, l’implication du locuteur font que ses propos vont toucher le public ( et réveiller quelque chose en eux, de manière positive ou négative).

 

« Mais l’un des inconvénients des alarmes neuronales est que le signal envoyé par l’amygdale est souvent dépassé , surtout dans l’univers social qui est le nôtre. »

 

 » Les souvenirs déclencheurs chargés d’émotions s’accompagnent de réactions complètement inappropriées »

D. Goleman

 

 

 

Qu’est ce que les Émotions sociales ? 

 

Peu d’impact sur le visage, la voix, le rythme cardiaque.

 

Trois champs possibles :

 

  • parole/le sémantique
  • extérieur/corporel
  • dedans/intérieur
  •  

Ces émotions sont culturelles (au Japon, la politesse fait que l’on doit cacher ses émotions et toujours sourire), on peut les travailler, selon les entreprises ont ne privilégie pas les mêmes émotions.

 

Il convient de repérer très tôt les émotions sociales en entreprises , car certaines sont cultivées et d’autres sont rejetées (ex la colère ).

 

Si les besoins ne sont pas exprimés de manière constructive , ils s’exprimeront de manière destructive…

 

 

Pour y pallier voici cinq pistes :

 

Marshall Rosenberg, Psychologue a développé la CNV (Communication non violente)

 

Nous sommes acculés par les « il faut que, je dois, je n’ai pas le choix… », nous devons nous responsabiliser sur nos choix et utiliser :  » pas encore , ceci est ma priorité pour l’instant. ».

 

Nous pouvons utiliser aussi la cohérence cardiaque.

 

Thierry Janssen nous entraîne à ne pas laisser entrer en nous, les agressions du monde extérieur

 

« Trois fois par jour, trois minutes se réaligner avec soi-même, porter notre intention/notre conscience sur l’émergence de la Vie en soi. »(1)

 

(1) Cessez d’être gentil . Soyez vrai » de Thomas d’Ansembourg

 

Apprendre à se situer sur la roue des émotions d’Ekman

 

 

 

Pour pouvoir dépasser les émotions , il faut les écouter.

 

Face à l’empathie affective ,soit je m’occupe de l’émotion de l’autre et je l’utilise (comme les publicités), soit j’ai une empathie mature et j’accueille les émotions, le ressenti, sans jugement, je vis la situation, au présent.

 

En coaching, on évitera le rôle du sauveur de sa/son coaché/ée ( voir Blog articles précédents ), et on se posera ces questions :

 

  • est -ce qu’il y a une demande ?
  • est-ce que j’ai envie de l’aider ?
  • est-ce que je suis compétent/te pour l’aider
  • est-ce que la personne est en mesure de mettre en oeuvre elle-même, une solution.

il faut faire confiance au client, face à sa peur. Il faut l’aider, pour qu’il soit confiant envers la vie.

« Nulle pierre ne peut être polie sans friction. Nul homme ne peut parfaire son existence sans épreuve; » Confucius

 

Plus la personne aura de résilience, plus elle pourra accueillir ses émotions sans jugement.

Choisir , c’est ouvrir un champ de libertés.

 

Mettre en harmonie notre intelligence avec nos émotions, aligner notre cœur et notre corps.

 

« L’intelligence émotionnelle est de gérer les émotions des autres.

 

Pour la maîtriser , 5 étapes :

 

dans la vie personnelle

 

  • connaissance de soi
  • maîtriser ses émotions
  • auto motivation, canalisation de l’émotion
  • percevoir celle des autres
  • maîtriser des relations humaines

 

dans la vie professionnelle

 

  • organiser des groupes
  • capacité à négocier/trouver des solutions
  • capacité à établir des relations personnelles
  • capacité analyse sociale( vision globale de l’ensemble/Big picture)

qui sont les qualités du succès et celles d’un leader

 

 

 

Que faire pour éviter le cauchemar ?

 

Au travail :

  • rester précis
  • proposer des solutions
  • être en face à face (pas au téléphone , face à un écran)
  • empathie, sensibilité

Dans votre vie personnelle :

  • marquer un temps d’arrêt
  • reconnaître ce que l’on ressent
  • voir la situation autrement
  • trouver des solutions
  • anticiper les conséquences
  • passer à l’action

L’intelligence émotionnelle est donc utile dans sa vie personnelle mais également dans la vie professionnelle. » Priscillia Rossi, coach et conférencière

 

Pour aller plus loin sur la résilience : livres de Boris Cyrulnik, Psychiatre

 

 

Avez-vous un « B…Job » ou « emploi qui ne sert à rien » ?

 

Avez-vous un « B….job  » ou  » emploi qui ne sert à rien  » ?

15/11/19. CHANGER POUR VIVRE. COACHING MNUNEZ

 

 

 

Qu’est-ce qu’un « B… job » ou boulot à la c… »?

 

Termes peu ordinaires mais qui décrivent des situations complètement folles dans le monde du travail.

 

C’est le livre de David Graeber, anthropologue et économiste ( « Bull…. jobs » édition Simon & Schuster en anglais et Les Liens qui libèrent en français ) qui a bien résumé ce que beaucoup (dont moi-même) ont observé ( en se demandant si on n’avait pas des hallucinations ou si on n’avait pas l’esprit un peu embrouillé ) en entreprise depuis quelques années…

 

ET NON , nous ne rêvions (cauchemardions pas…)

 

Avant il y avait le travail  » alimentaire », peu intéressant, peu rémunéré,répétitif , sans possibilités de progression professionnelle, personnel, qui paye le loyer et les charges, produisaient des biens ou des services ( ex travailleurs à la chaîne, caissières à mi-temps avec pause de 4 heures ne leur permettant pas de voir leurs enfants, etc)

 

De nos jours, il y a le travail qui ne sert à rien.

 

La plupart des gens sont émotionnellement vulnérables et pensent : « Je ne suis qu’un pion, qu’un pantin, un collaborateur obéissant  » et utilisent le cynisme 

 

Il y a un déséquilibre entre vie personnelle et professionnelle, sous couvert de menace de chômage. La vie est une compétition , il faut se débrouiller pour survivre, nous disait-on.

 

La santé , l’éthique, la famille , la Nature sont laissées de plus en plus de côté au profit du travail. Est ce que cela en vaut la peine ?

 

 

 

Ennui au travail

 

Toute la journée ne faire que des réunions ou des comptes rendus de réunions de réunions, des power points que personne ne regarde.

 

Certains collaborateurs en produisent rien , ont des noms de poste avec au moins 6 mots tous plus nébuleux les uns que les autres, ne correspondant à rien de précis , ni de concret.

 

Tout comme la société de surconsommation nous pousse à travailler plus pour consommer plus de choses futiles et inutiles à notre bonheur, ce qui nous frustrera car consommer ne nous rend pas plus heureux et le fait que le sentiment de vide et de manque ne soit pas comblé après un achat, créera un cercle vicieux et nous sentant frustrés , nous irons acheter autre chose (pour découvrir un jour -peut-être -que nous ne sommes pas plus heureux et que le bonheur n’est pas dans « l’avoir » mais dans « l’être »)

 

Certains collaborateurs s’ennuient ,même leur énorme salaire , leur CDI,leur statut n’est pas une compensation à leurs yeux.

 

La plupart démissionnent et créent leur propre entreprise, après avoir chercher une entreprise où les conditions de travail leur correspondent plus et un sens à leur vie.

 

La vie est courte , on a raison de vouloir l’employer à bon escient.

 

On passe de 7 à 8 heures, plus les trajets par jour , 5 jours par semaine (et certains travaillent aussi pendant le week-end, ayant deux emplois, ou sont cadres).

 

 

 

Travail et vie personnelle sans intérêt.

 

Certains n’ont pas de vacances et regardent la télé et des programmes sans intérêt ou jouent à des jeux vidéo et ne font , ne parlent que du travail.

 

En grandissant ,nous nous sommes coupés de nous-mêmes, les entreprises utilisent cela pour maintenir les employés dans un moule,la tristesse , la peur, la compétition.

Graeber écrit que le 1% de la population contrôle les richesses et les « tâches » dites utiles ou importantes.

 

Les professeurs , les femmes de ménages , les auxiliaires de vie , les jardiniers, les infirmières etc sont sous-payés alors qu’ils sont utiles à la société alors que des personnes ne faisant pas une profession utile sont surpayées.

 

5 catégories de bulls… jobs

 

  • Les larbins : sorte de cour
  • Les porte -flingue : ceux qui font des chantages à la place des managers
  • Les « rafistoleurs » : ceux qui réparent les erreurs de leurs supérieurs hiérarchiques incompétents ( il serait plus rentable de licencier ledit manager !)
  • Les cocheurs de case : employés qui cochent des cases en montrant un travail qui n’est pas fait en réalité ( cette fonction détourne du temps et des ressources)
  • Les petits chefs : ceux qui délèguent leurs tâches aux autres et ceux qui créent des tâches inutiles qu’ils confient à leurs employés.

 

Les attentes et la quête de sens au travail ont changer et ne sont plus en harmonie avec le monde de l’entreprise.

 

Longtemps, on nous a fait croire que nous devions faire un choix, choisir un chemin, un manuel ou un intellectuel, un poète ou un ingénieur. que nous vivions dans un monde binaire..

 

Ou /ou, face à et (exemple : Spiritualité, sérieux, don de soi , frugalité , bio ou sport ,fun, gourmandise,voyager, créativité; travail ou bonheur; travail ou famille; travail ou loisirs).

 

 

 

Quel choix avons-nous  ?

 

Etre soi et ne pas être aimer ou trouver un travail, là est le problème.

 

Le travail , alors nous vide de notre substance , de notre vie, de notre joie, de notre énergie.

 

Cependant si nous laissons de côté, l’éthique, la spiritualité , l’identité , le respect, la compréhension , la justice ou l’équilibre, notre âme/notre joie/notre cœur meurt.

 

Si on choisit de mauvaise grâce , on se coupe d’une partie de nous-mêmes et on est pris au piège.

 

Plus on va cultiver l’un des deux côté, plus l’autre va aussi fleurir. Il est bon d’accueillir tous les aspects de nous-mêmes afin de progresser.

 

Nous sommes au monde pour exprimer tous les cadeaux/les talents que nous avons dans le cœur.

 

 Il n’y a pas de limite à l’expression de nos talents.

 

Chacun a un pouvoir qu’il doit utiliser pour contribuer à la société.

 

Le livre de Graeber est très puissant car il donne des solutions pour éviter le burn out, le bore out , voire le suicide des employés.

 

 

 

Il est vital de  revenir à la collaboration, à la coopération.

 

Graeber met à la fin le lecteur ,face au fait que la société avec les robots accroît les jobs à la … , afin de maintenir l’emploi de collaborateurs , pour éviter un chômage beaucoup plus élevé et que les gouvernements et les entreprises entretiennent la création de ces jobs à la c.., car la société entière est en mutation face à la mondialisation , de nouvelles connaissances doivent sans cesse être acquises, tout s’accélère , il faut une croissance toujours durable et exponentielle ( ce qui est une utopie).

 

Il faut arrêter de ne penser qu’à la quantité pour revenir à la qualité.

 

La Planète est limitée, finie . La croissance ne peut pas être infinie, même si les rêves et les pensées sont infinies.

 

 

 

Un travail pour tous les actifs, sur une Planète pillée n’est plus possible/gérable à ce jour . 

 

Cela ne pourra pas non plus exister dans le futur donc , il faut réinventer la notion de travail (à temps plein), du salaire ( vers un revenu de base /un salaire universel ? ) du développement durable et des parcours scolaire, personnel et professionnel.

 

Nous avons besoin de nous réconcilier avec notre cœur et notre intuition, pour être responsable de notre vie, de notre attitude au travail comme dans notre vie personnelle..

 

Tout un programme !

 

 

Pour aller plus loin : article de Quentin Périnel , Figaro 2018 et Programme Complément d’enquête France 2, idées de Jiddu Krisnamurti

 

 

Comment sont liées la connaissance de soi et la QVT ? (2)

Comment sont liées la connaissance de soi et la QVT ? (2)
10/11/19. CHANGER POUR VIVRE. COACHING MNUNEZ

 

 

Les problèmes au travail entraînent souvent des maladies ORL, des dépressions voire du burn-out ou des suicides sur le lieu du travail. En effet , les émotions négatives nuisent à la santé et les émotions positives profitent à la santé.

 

La connaissance de soi apporte un regard positif, une lumière, une perspective positive sur nous et sur notre environnement.

 

Le manque de connaissance de soi apporte des souffrances qui entraînent des addictions (au Redbull, à la nourriture , à l’alcool, aux anti-dépresseurs, etc) soit pour se booster , ce qui exténue notre corps , soit pour nous faire oublier nos soucis au travail et nous anesthésier.

 

6% de la population est heureuse au travail

 

« 15% de la population se connait et 8% se ment » T. Eurich  (psychologue des organisations)

 

Écart entre ce que je suis et la représentation du réel, ancrage liés à notre éducation, notre construction , cette vision de la réalité est biaisée, on vit dans une zone de confort ( voir BLOG Coaching MNUNEZ articles précédents).

 

Pour progresser, il faut donc déjà accepter le fait que l’on se ment à soi-même. On n’a pas choisi ses propres croyances, on a donné son accord et si on essaie de les remettre en cause, notre plexus solaire nous rappelle à l’ordre et un sentiment de peur nous envahit.

 

 

Dire que l’on est toujours joyeux est un mensonge !

 

Dire que l’on est toujours joyeux est un mensonge, le fait de ne pas se sentir responsable, seulement victime, ceci est un mensonge.

 

La plupart du temps,la peur, la jalousie, la colère, l’envie (accrues par les religions, les journaux, les médias etc) contrôlent toute la planète,malheureusement.

 

Nos croyances nous condamnent à souffrir. Nous résistons à la Vie, à être soi-même, nous voulons satisfaire les besoins d’autrui, afin d’être accepté par tout le monde.

 

Si après l’enfance , nous nous décevons car nous ne sommes pas parfaits, nous portons des masques et nous punissons nous-mêmes. Nous ne retenons que ce qui va dans notre sens (notre zone de confort).

 

L’idée que l’on se fait de la perfection (pour nous-mêmes) est ce qui nous pousse à nous rejeter.

 

Nos pouvoirs personnels sont dans notre cerveau: nous pouvons être créatifs, affectifs, rationnels, ou méthodiques.

 

La connaissance de nos compétences est cruciale.

 

Il convient de faire la paix avec soi-même.

 

 

 

 » Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait, mais que vous avez décider de regarder au delà de ses imperfections » (Aristote )

 

 

Outils :

Schéma Ikigaï (Japon)

Les 4 accords Toltèques : Don Miguel Ruiz

Livres d’Eckart Tolle

 

 

Pourquoi une bonne connaissance de soi est elle vitale ?

Pourquoi une bonne connaissance de soi est-elle vitale ?

04/11/19. CHANGER POUR VIVRE.COACHING MNUNEZ

 

 

 

Si nous avons des attentes, nous progressons. le doute ne nous aident pas , nous paralysent, après avoir pris un choix , il convient de s’attendre à réussir.

L’intégrité est également ce qui nous guide vers notre âme et notre chemin de vie.

Le coaching nous aide car il nous pousse à agir , car l’action nous amène à la compréhension de nous même.

Les saisons , les cycles se succèdent dans la nature , tout croit et décroit pour croître de nouveau…Nous devons changer comme la nature, pour évoluer. Savoir quand travailler ou se reposer, quand agir ou attendre.

 

 

 

Lâcher prise ! Ne pas nier ses émotions , mais changer de perspective, avoir de la créativité.

 

Seul le changement est permanent.

 

Nous faisons Un avec l’Univers.

 

Quand je parle, je ne suis pas mon corps, mon moi supérieur, mon âme vit dans un corps.

 

Notre conscience supérieure est La VIE.

 

 

 

Victor Frankl « Découvrir un sens à sa vie »

 

Rudolf Waldorf Notions des saisons , roue des couleurs

 

 

Comment améliorer la connaissance de soi et la Q.V.T. ?

Comment améliorer la connaissance de soi et la Q.V.T. ?

01/11/19. CHANGER POUR VIVRE. COACHING MNUNEZ

La Qualité de vie au travail est  le respect des HUMAINS qui travaillent et donc vivent entre 7 et 8 heures par jour dans un environnement ressenti de plus en plus hostile voire destructeur, le respect de la VIE, du rythme circadien, en un mot : du sens.

Une bonne connaissance de soi , permet de résister aux sirènes du qu’en dira-ton et d’un travail dit « alimentaire » et  maltraitant.

 

Tour d’horizon

 

  • 1er thème : la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée,
  • 2ème thème : l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail,
  • 3ème thème : la gestion des emplois et des parcours professionnels (GPEC).

Qu’est ce que la Loi Rebsamen ?

Depuis le 1er janvier 2016, l’application de la loi Rebsamen prévoit l’obligation pour l’employeur d’aborder la négociation sur les trois grands thèmes suivants :

Malheureusement peu d’avancées depuis trois dans les entreprises, et le ressenti dans la population (voir mouvement des gilets jaunes entre autres)

 

Quelle est l’importance de la Qualité de vie au travail ?

La connaissance de soi et la qualité de vie au travail (Q.V.T.) sont étroitement liées. En effet, moins on se connait et on s’accepte, moins on a confiance en soi , plus notre estime de soi est faible, plus on accepte des tâches qui ne nous font pas progresser dans le domaine personnel ou professionnel, un salaire minimum , même si on a fait de brillantes études ou on a une très longue expérience.

 

La connaissance de soi augmente la qualité de vie au travail car on sait reconnaître ce qui est bon pour soi ou non. ET surtout on ose le demander, proposer des solutions pour l’obtenir. Il était  reconnu dans le monde professionnel  jusque dans les années 2000 qu’après trois ans dans une entreprise en CDI, il était temps de partir, car le challenge était moins grand et les possibilités de progresser s’amenuisaient.

 

Les nouvelles générations ( et les « nouveaux collaborateurs ») restent encore moins longtemps , préfèrent souvent les CDD , pour pouvoir « souffler » et se retrouver , s’aligner sur leurs souhaits , équilibrer leurs vies personnelle et professionnelle, faire du sens , respecter leurs aspirations , leurs rêves, ne pas être entraver dans leur élan.

 

En effet , que faire quand on aspire à une augmentation de salaire , à un nouveau poste ,plus élevé en responsabilités et que notre supérieur non seulement  nous rabaisse en minimisant nos compétences professionnelles (voire personnelles), le nombre de nos tâches, dans le seul but de nous payer moins et que l’on ne s’épanouisse pas afin d’être plus obéissant, avec une estime de soi moindre….et moins combatif ?

 

Retraite

Mourir à petit feu, en attendant la retraite et en cochant chaque jour le calendrier ,comme un prisonnier, ou renoncer à soi, à ses aspirations , pour entrer dans le moule , se laisser tomber (littéralement) et avoir un burnt-out ou PARTIR ?

Les nouveaux collaborateurs sont peut-être plus impatients (avec les gens qui leur mentent , sont toxiques ou profiteurs et leur font miroiter des fausses opportunités).

 

Tout est plus rapide..à cause des écrans… et de la mondialisation, la pauvreté de certains , la richesse d’autres ,la surconsommation ,la corruption et la lutte contre la corruption, la pollution, le réchauffement de la planète… l’intolérance à l’injustice. Tout s’accélère.

 

Les personnes et les entreprises qui essayent de rester dans l’ancien monde sans l’univers digital , sont peu à peu dépassés, car dans le « nouveau » monde il faut être agile et polyvalent et surtout proactif, sauter sur les opportunités ne pas chercher à garder un modèle vieux de 50 ans voire plus (qui de toute manière ne fonctionnait pas si bien que cela !

 

Tout est plus rapide..à cause des écrans… et de la mondialisation, la pauvreté de certains , la richesse d’autres ,la surconsommation ,la corruption et la lutte contre la corruption, la pollution, le réchauffement de la planète… l’intolérance à l’injustice. Tout s’accélère.sont toxiques ou profiteurs et leur font miroiter des fausses opportunités)

 

Les personnes et les entreprises qui essayent de rester dans l’ancien monde sans l’univers digital , sont peu à peu dépassés, car dans le « nouveau » monde il faut être agile et polyvalent et surtout proactif, sauter sur les opportunités ne pas chercher à garder un modèle vieux de 50 ans voire plus (qui de toute manière ne fonctionnait pas si bien que cela !)

 

 

Les GAFAs

Les GAFAs (Google, Apple, Facebook,Amazon ) et d’autres entreprises proposent souvent à leurs collaborateurs des salles de sport, de repos, des cours de yoga, des séances de massages, des baby-foots ou des salles pour jouer à des jeux vidéo, des buffets de viennoiseries ou des comptoirs remplis de bocaux de bonbons, ainsi que des voyages « récompense », des after-work conviviaux etc.

 

Certaines entreprises proposent aussi des services de livraisons de burgers, pizzas , paniers bios , à toutes heures. Il existe même des fêtes style Miracle Morning. On vient tôt au travail, joyeux, en buvant des smoothies et faisant du yoga , la fête (oui on danse …) ou des arts martiaux…nos collègues sont nos amis.

 

Tout cela pour que les collaborateurs soient joyeux … VRAIMENT joyeux ou « anesthésiés » et dans la confusion, ne comptant pas leurs heures de travail, car la différence entre la notion de travail et de loisirs diminue ? Car comment avec toutes ces sollicitudes en apparence bienveillantes (dont vous n’avez peut-être même jamais rêver), ne pas être sans désir ?

 

Si on devance toujours les désirs des gens et qu’ils ne sont pas dans la demande, ou la frustration (momentanée), cela aboutit une demande encore plus grande, une perte de sens, à une colère, une intolérance, un dégoût.

 

 Imaginez-vous manger votre gâteau préféré avec délice une fois par semaine, puis avoir ce même gâteau à disposition à toute heure du jour et de la nuit ?

 

La Qualité de vie au travail est plutôt le respect des HUMAINS qui travaillent et donc vivent entre 7 et 8 heures par jour dans un environnement ressenti de plus en plus hostile voire destructeur, le respect de la VIE, du rythme circadien, en un mot : du sens.

 

Pour aller plus loin :

Si vous êtes en quête de sens ou de bien-être : Contactez-moi !