COMMENT RETROUVER SON EQUILIBRE ?

 

POURQUOI S’ENGAGER POUR SON BIEN-ETRE ?

15/02/2021. CHANGER POUR VIVRE. COACHING MNUNEZ

 

Nous devons résister tous les jours pour préserver notre équilibre !

 

L’image véhiculée par les Médias porte souvent atteinte à l’homme et à la femme…avec une idée de manipulation , une éthique défaillante et une proposition d’un homme nouveau , proche d’un robot , qui ne pense pas par lui-même,individualiste et consommateur qui n’accorderait que peu de crédits aux buts, aux satisfactions de la collectivité.

Il est vital de/de se redonner un espace d’éphémère , dans le présent.

D’être présent à vous-mêmes, de répondre aux sollicitations extérieures que si elles contribuent à vos buts, vos objectifs , à votre intention de vie.

 

Qu’est ce que l’engagement ?

L’engagement est lié au questionnement sur l’identité, le narcissisme, le deuil voire la mort.

Parfois si l’on pose trop de questions aux autres (qui n’ont pas envie d’y répondre ou ne peuvent pas y répondre , car vos questions  les remettent en question, les forcent à réfléchir , à être dans le présent )

 

Deux sortes d’engagements

  1. L’engagement est envers soi-même (interne)

Les vraies questions , sont celles que nous devons poser à nous-mêmes :

  • Qu’est ce que je fais sur cette terre ?
  • Quelle est ma mission de vie ? (qui doit être en lien avec nos ressources financières , pour que nous soyons alignés avec nos besoins et nos valeurs)
  • Quelles sont mes passions , qui me font grandir et expriment mon unicité ?
  • Non pas : quel métier je vais faire ? (pour lequel je serai rentable à la société)

Afin de ne pas perdre sa vie à vouloir « la gagner» (on a déjà gagné le droit d’exister en étant né/ée donc « gagner sa vie» supposerait que nous ne sommes pas « assez », digne de vivre et que nous avons une dette envers la société , donc nous devons être dans un moule , travailler dans un métier que la société approuve et non à un métier qui nous comble de joie et d’enthousiasme et surtout nous devons échanger notre temps pour « peu » d’argent en étant salarié.

Si j’ai une motivation interne , je ne suis plus dans le regard de l’autre

Je suis mon objectif, ce qui est bon, juste pour moi.

Ce qui se passe autour de moi , n’atteint plus mon niveau d’énergie ou de motivation, je suis focalisé/ée.

Je suis aligné/ée avec moi-même

2. L’engagement envers les autres (externe)

Les personnes qui travaillent le plus , ne sont pas les plus riches . Etrange , non ???

Ce qui est bon pour la société (de consommation) ne l’est pas obligatoirement pour les humains

A force d’avoir été conditionnés par la société , la publicité, les médias, l’école, le travail , les personnes ne savent plus qui ils sont, ce dont ils ont envie.

Les engagements externes sont très différents des engagements internes, ce qui crée de la confusion, un déni de ses propres besoins, voire du désespoir , des burn-out.

Plus l’investissement financier est grand , plus les personnes restents « fidèles  » à une formation ou un accompagnement , à une psychanalyse .

Les chefs d’entreprises engagés avec des fournisseurs dont ils sont tributaires, et envers quiils ont des dettes,ne peuvent pas les quitter sous peine de faillite

Pourquoi l’engagement ?

 

Pour désengager les personnes ( médias, marketing).

Si l’on pense qu’ils sont sur la mauvaise piste.

Pour engager les personnes ( les groupes , pilotage de projets, prise de décision)

Kiesler (1971) parle de l’engagement psychologique ,de l’engagement externe qui suppose  que :

  • La personne pense avoir une liberté du choix
  • L’engagement crée un caractère implicite de l’acte
  • L’engagement crée l’irrévocabilité de l’acte
  • L’engagement est d’autant plus grand ,qu’il est visible
  • L’engagement est d’autant plus grand, s’il est répété

Dans des expériences conduites par Joule et Beauvois (1991), des personnes sont contraintes àne pas faire ce qu’elles ont envie de faire (fumer, marcher etc), à dire le contraire de ce que leur dictent leurs valeurs ou à faire ce qu’elles n’aiment pas ( manger un plat répugnant (vers de terre, voir programmes dits de survie »).

Au bout d’un certain temps les « cobayes » justifaient les injonctions externes par des idées venant d’eux-mêmes.

On pourrait également introduire le fait d’annoncer un sentence , une conséquence négative..voire la mort ,en cas de désobéissance.

Les trois repas pris à heures fixes ne sont -ils pas très pratiques pour l’école ou le travail , mais correspondent -ils vraiment aux besoins des humains et tous les jours pendant 365 jours de l’année ?

Utiliser une carte bancaire , plutôt que des pièces et des billets ou des chèques, est ce devenu une habitude que nous avons décidé de prendre ou une habitude qui vient de l’extérieur ?

 

 

 

Qu’est-ce que le principe de naturalisation ?

 

Principe de naturalisation : resserer les liens entre lapersonne et le comportement et faire en sorte que la personne en vienne à penser que le comportement vient d’elle-même

 

Qu’est-ce que le principe de dénaturalisation ?

 

Principe de dénaturalisation : écarter les liens entre la personne et l’action (ex le manager dit à son commercial qui n’a pas remporté le marché ;  » vous n’y êtes pas arrivé car la concurrence a donné un pot de vin à aux clients; alors que la méthode du commercial n’est peut-être pas adéquate)

 

 

Pour aller plus loin ,lire les livres de R.V. Joule et J.L. Beauvois :  » La soumission librement consentie » et  » Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens »

POURQUOI BRISER LE SILENCE ?

POURQUOI BRISER LE SILENCE ?

07/02/2021. CHANGER POUR VIVRE. COACHING MNUNEZ

 

Coaching et formations

 

Pour un appel stratégique de 15 mn :

contact@coaching-mnunez.com

Le silence est un besoin vital !

 

Libérer la parole lorsque l’on a subi un traumatisme est primordial ( certaines victimes ayant été « mises au silence »).

 

Le silence peut être un refus de communiquer, un contrôle sur sa vie ou un refus du désir de l’autre.

 

 

 

Qu’est ce que le silence ?

 

Le silence n’est pas l’absence de bruit, tout comme l’obscurité , n’est pas l’absence de la lumière.

Silence et bruit de soi, de l’autre…

 

Espaces du silence

 

Dans les villes,le silence est plutôt rare , sauf pendant les restrictions de mouvements et les temps de couvre-feu…

Le silence est utile, tout comme la prise de recul et la méditation, pour rester centré/ée sur ses objectifs et sa mission de vie.

Le silence peut effrayer certains, n’étant pas habitués à cette absence de pollution auditive.

La vie proche de la Nature est ponctuée de ces moments de respiration , de calme, d’attente , d’écoute …

Les temps de silence sont souvent « oubliés », sont souvent les parents pauvres de notre société , obnubilée pour l’action et la (sur)consommation.

Un temps d’arrêt , ponctué de silence(s) , nous aide quand nous sommes pris dans un tourbillon d’actions et de pensées nous entrainant dans la confusion et le mal-être.

 

Pourquoi briser le silence ?

 

Parfois, la parole est thérapeutique.

 

Silence et Art-Thérapie

 

En Art-thérapie le silence également est crucial.

« Comment nos pratiques cliniques sont-elles informées par le silence ? Entre acquiescement tacite et impossibilité à dire, le silence revêt des significations différentes et souvent contradictoires. Aussi dans la symptomatologie psychopathologique, le mutisme et la réticence y sont-ils différemment engagés. Au cours du processus psychothérapeutique, le silence peut figurer un excès, marquer un indicible, constituer un équivalent interprétatif. Il peut signifier l’intime du patient et border l’œuvre créée ». (1)

« Le silence a une connotation par rapport à nous, à notre histoire ». Jean-Pierre Royol

 

L’Art-thérapeute ne cherche pas à faire parler , mais plutôt à permettre au silence d’exister.

 

Un silence peut être solennel ou mystérieux , voire angoissant.

 

Un signe de mort.

 

Un silence peut être le signe d’une approbation ,d’une désapprobation…

 

D’un aveu, d’un déni…

 

D’un souffle , d’un essouflement.

 

Une suspension.

 

Un moment, un espace déserté…

 

 

Le silence est un appel à l’inconnu , est un espace de liberté, de possibles.

 

 

Pour aller plus loin: (1) Colloque « le silence » le 16/01/2021 et revue de la SFPE-AT